Je croise en ce moment trop de personnes stressées qui ferment les yeux sur leur niveau de stress avec l’espoir que la sortie de la crise sanitaire et les vacances prochaines seront suffisants pour remettre leur compteur à zéro.
Et si nous mettions cette période d’accalmie à profit pour mieux comprendre la systémique du stress et se préparer à mieux gérer les futures situations / périodes auxquelles nous pourrions à nouveau nous trouver confrontés à de grands stress.
Bien gérer son stress, c’est tout d’abord en prendre la mesure globale.
Mesurer son stress sur une échelle de 1 à 10 peut paraître simpliste. Si on compare cela à la prise de température, cela correspond à poser sa main sur son front pour avoir une première indication.
Si votre front est chaud, vous allez probablement utiliser un thermomètre puis le cas échéant aller voir votre médecin au-delà du niveau de température que vous jugerez inquiétant.
Mais quel est le niveau inquiétant pour le stress ? Au -delà de 5/10 ? de 8/10 ? Il n’y a pas de réponse universelle. Car le stress est avant tout une question de perception individuelle. Ce qui est signifiant, c’est l’écart entre le niveau de stress ressenti et le niveau de stress souhaité. Il faut donc se poser une deuxième question. Quel est le niveau de stress que je souhaiterais avoir ?
Si l’écart entre niveau de stress ressenti et niveau de stress souhaité dépasse 3 à 4 points, alors il est temps d’agir si vous ne voulez pas laisser votre corps agir à votre place en vous envoyant d’abord des signes d’alerte tels que perte de sommeil, irritabilité, douleurs dans le dos, isolement… puis dans la situation extrême un signal final correspondant à l’incapacité totale de se lever de son lit un beau matin connu sous le terme de burn out.
La seconde action consiste à prendre sa « température de stress » plus précisément.
Pour cela l’échelle de mesure de Cohen et Williamson est la plus simple et la plus répandue dans le monde.
En seulement 10 questions, vous saurez précisément :
- si vous savez bien gérer votre stress (score <21),
- si vous ressentez parfois un sentiment d’impuissance qui entraînent des perturbations émotionnelles qui nécessiterait de mettre en place des changements (entre 21 et 26).
- si vous vous sentez impuissant face aux situations au risque de vous faire tomber dans la maladie. Un travail sur votre schéma de pensée serait alors souhaitable ainsi qu’un changement dans votre manière de réagir en vous faisant accompagner (score >27).
Prendre sa température n’a jamais rendu malade.
Ne pas le faire peut en revanche être lourd de conséquences et vous priver des « soins » ou accompagnements appropriés.
Si vous souhaitez recevoir le test de Cohen et Williamson et les conseils associés, indiquez-le moi par message privé en m’indiquant l’adresse mail me permettant de vous le faire parvenir en retour.
N’hésitez pas à partager ce post aux personnes de votre entourage que vous estimez concernées.
Xavier Vankeerberghen
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