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  • Photo du rédacteurXavier Vankeerberghen

Changer de métier à 50 ans et plus! Pourquoi pas vous?


Qui n'a pas dans son entourage proche un ami , un parent, une relation qui ait changé de métier à 50 ans et plus? Parmi mes amis proches je connais un directeur marketing devenu gérant et animateur d'un centre de vacances familial., un Responsable commercial devenu cordonnier, un dirigeant devenu praticien en shiatsu... Moi même je suis devenu coach de dirigeant après 25 années dans l'assurance.

Souvent, la première réaction des proches est l'inquiétude pour la personne. Comment va t elle réussir dans un métier qu'elle ne connait pas? Quels risques fait elle courir à sa famille?

Le temps passant, l'inquiétude fait place au respect, voire à de l'admiration ou parfois à une pointe de "jalousie" de la part de ceux qui trouvent que la personne a eu de la chance de pouvoir s'épanouir pleinement dans son nouveau métier..

Certains osent, d'autres non. Au fond, qu'est ce qui nous empêche de choisir vraiment ce que l'on veut faire?

Nous sommes comme la grenouille du conte

Le conte de la grenouille raconte l'histoire d'une grenouille nageant dans une marmite remplie d'eau froide..

Un feu est allumé sous la marmite et l'eau chauffe progressivement. Quand elle est devenue tiède, la grenouille trouve cela agréable et continue à nager. Le temps passe, l'eau est maintenant chaude. La grenouille s'engourdit progressivement... La température continue de monter, l'eau est vraiment chaude, la grenouille trouve cela désagréable mais supporte la situation sans rien faire.. La température atteint enfin un niveau tel que la grenouille meurt.

Bien sûr, si la grenouille avait été plongée dans une eau chaude, elle aurait immédiatement donné le coup de patte nécessaire pour sortir.de la marmite.

Nous sommes facilement comme la grenouille du conte: une dégradation lente et progressive de notre bonheur au travail échappe à notre conscience et ne suscite pas la plupart du temps de réaction de notre part.

Cela explique que nous sommes nombreux à avoir une relation au travail subie plutôt que voulue.

On aimerait bien faire autre chose, mais quoi? dans un autre environnement, mais lequel? avec une vraie passion, mais on a oublié nos rêves.

Deux façons d'avancer:

- l'électrochoc, qui peut venir de la décision prise par quelqu'un d'autre (Dirigeant, DRH..) de vous "sortir. de la marmite". Violent certes, pas du tout agréable sur le coup mais ouvrant de fait de nouveaux horizons.

- l'action volontaire, beaucoup plus difficile à enclencher car elle suppose l'acceptation d'abandonner une situation, certes vécue comme pesante, mais à laquelle on est habitué et présentant toujours des aspects positifs (revenu, maîtrise du sujet, habitudes relationnelles, statut ...)

Nous avons tous peur du changement

Si le changement est subi, nous avons un processus de deuil à parcourir avant de pouvoir envisager un nouveau projet.

Stupeur, déni, peur, colère, déprime, acceptation sont les étapes principales sur le chemin faisant suite à l'électrochoc.. Retrouver la confiance en soi , voire l'estime de soi sont des préalables et il est utile d'être accompagné sur ce chemin, par la famille, les amis, un coach.

Vient ensuite le moment ou l'on peut réfléchir vraiment à ce que l'on veut faire pour les 5 ou 10 années à venir.

La tentation est forte pourtant de poursuivre le même chemin qui a permis de développer un certain nombre de compétences ou d'expertises reconnues. C'est le plus sûr pour retrouver vite ce que l'on connait déjà, se rassurer et rassurer sa famille,

Mais n'est on pas en train de passer à côté de quelque chose de plus grand? Soi même et sa "mission de vie"?

Le bonheur au travail , c'est possible!

Pour le savoir, il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion, de se poser, de se reconnecter à ses rêves d'enfant et d'ouvrir le champ des possibles.

Le bonheur professionnel se situe au centre de trois cercles que sont la passion, les compétences , acquises ou à développer, et le résultat attendu, pas seulement économique.

Le coaching d'évolution permet d'accompagner la personne sur ces trois dimensions au travers d'un parcours en trois étapes:

- l'introspection et le bilan des ressources,

- l'ouverture du champ des possibles

- la jonction avec la réalité.

Il en découle l'identification de projets motivants, un plan d'action détaillé et une mise en mouvement pour que le rêve se réalise,

Du temps et de la méthode

Sur une vie professionnelle qui dure plus de 40 ans, comment ne pas prendre quelques semaines pour faire ce travail qui permet de reprendre le contrôle de son existence?

C'est sans doute vrai à tout âge, à 50 ans, c'est je pense indispensable pour ne pas se retrouver en position de subir la fin de sa vie professionnelle.

Certaines entreprises l'ont bien compris qui proposent à leur cadres seniors de réaliser ce parcours qui peut déboucher sur l'élaboration de projets internes ou la décision concertée de se quitter en bonne intelligence pour mener un projet externe.

C'est à l'évidence une façon humaniste de considérer les hommes et les femmes qui ont contribué au développement de l'entreprise et un message positif adressé aux collaborateurs en place.

La fin d'année est une période favorable à la réflexion. Que vous inspire le conte de la grenouille? Si vous trouvez que vous lui ressemblez, qu'est ce qui vous empêche de sauter en dehors de la marmite? Comment pourriez vous l'envisager?

Xavier Vankeerberghen - Coach

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